Depuis les attentats de Paris, on enregistre une baisse de 10 % du chiffre d’affaires des hôtels français. C’est ce que révèle l’étude menée par le cabinet MGK. En effet, les activités ont du mal à redémarrer depuis cet événement catastrophique.
La destination Paris occultée par les touristes
Si les autres destinations commencent peu à peu à intéresser les voyageurs, la capitale peine à attirer les touristes, notamment les étrangers qui fréquentaient auparavant les prestigieux palaces parisiens. À titre d’exemples, l’hôtel Plaza Athénée perd 50 % de son chiffre d’affaires depuis le 13 novembre 2015. Pour sa part, le Groupe Accor-Hôtel s’attend à un trou d’air d’environ 4 mois.
La reprise semble être difficile même si l’État a annoncé le 8 décembre 2015 la mise en place de dispositifs de soutien.
Des baisses moins importantes pour l’outgoing
On peut dire que les Français commencent à retrouver l’envie de voyager un mois après les attentats de Paris (il y a même ceux qui veulent s’éloigner de la capitale) quand bien même les touristes étrangers montrent peu d’empressement à venir en France. Ainsi, en comparaison avec l’incoming, l’outgoing connaît une baisse moins conséquente (entre 0 % et 15 %).
Tout comme le secteur du tourisme, le secteur aérien est aussi fortement touché par cette crise. Si on estime la perte à 50 millions d’euros chez Air France, les réservations de vols vers Paris étaient en décroissance de l’ordre de 28 % trois semaines après ces tragiques événements.
Par ailleurs, le 9 décembre 2015, le maire de Paris, Anne Hidalgo a constaté, pour sa part, un retour progressif à la normale. Selon elle, le taux de fréquentation des hôtels, des magasins et des sites majeurs est en légère hausse.
Quoi qu’il en soit, les professionnels du secteur du tourisme espèrent une amélioration de la situation d’ici quelque temps. D’ailleurs, tous les événements qui devront avoir lieu à Paris en 2016 vont être maintenus et le Directeur de l’Office du tourisme de la capitale, Nicolas Lefebvre, confirme qu’on peut faire tout normalement dans la métropole.
Richard Vainopulos, le numéro un de Tourcom, quant à lui, a affirmé que le moment le plus difficile est passé.