Services Entreprises

Micro-entrepreneur : cotisations et imposition ce qu’il faut savoir

1041 views
La plupart des micro-entrepreneurs choisissent le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire le régime micro-fiscal et micro-social. Le premier concerne l’imposition, et le second regroupe les cotisations sociales. Mais les deux sont regroupés au sein d’une même déclaration trimestrielle.

Les trois types d’activités du statut micro-entrepreneur

Lorsqu’on souhaite devenir auto-entrepreneur on doit alors indiquer le type d’activité qu’on exerce. Plus précisément, c’est le secteur d’activité qui est réellement important, puisqu’il définit le montant des cotisations sociales, celui des impôts, et quelques autres caractéristiques.
Au sein du régime micro-entrepreneur, 3 types d’activités se distinguent :
  • Les activités de vente de marchandises et fourniture d’hébergement
  • Les activités de prestation de services
  • Les activités de professions libérales
Au sein des professions libérales, il y a celles relevant du régime de retraite RSI et celles relevant de la CIPAV. Dans un tel contexte, il n’est pas étonnant que cette option soit envisagée de façon de plus en plus fréquente….

Fiscalité et cotisations en fonction du type d’activité

Comme nous venons de le souligner en fonction du type d’activité du micro-entrepreneur, le montant des cotisations sociales et celui de l’impôt ne seront pas forcément le même. Voici un tableau récapitulatif pour 2018 :
pastedGraphic.png
À ce prélèvement trimestriel, s’ajoute la cotisation foncière des entreprises (CFE) prélevée une fois par an, sauf lors de la première année d’activité.
Toutefois, l’ACCRE permet, sous certaines conditions, de bénéficier d’une réduction du montant des cotisations sociales. Les charges sociales sont ainsi exonérées pendant 1 an. Ensuite, l’exonération devient dégressive, sauf pour ceux qui ont des revenus annuels inférieurs à 3/4  du PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), soit environ 29 700 €, et qui profitent alors d’une exonération complète tant que leurs revenus n’ont pas dépassé ces 3/4.