Lorsqu’on habite en zone d’assainissement autonome individuel, il est nécessaire d’avoir un système d’épuration domestique. Cela est nécessaire pour éviter l’inondation et les diverses maladies que les eaux usées peuvent causer. Il existe plusieurs techniques d’assainissement individuel dont la plupart nécessite l’utilisation d’un décanteur lamellaire.
Système d’assainissement individuel des eaux
Si en ville la quasi-totalité des habitations sont raccordées à des systèmes d’assainissement collectifs, ce n’est pas le cas dans les zones rurales. En effet, ceux qui habitent dans une zone d’assainissement autonome individuel doit penser à une solution qui permet d’assainir les eaux usées. Moins chère et facile à entretenir, la phytoépuration est également un système efficace pour l’assainissement des eaux usées. Cette technique consiste à utiliser des bactéries naturellement présentes dans le système racinaire des plantes pour l’épuration des eaux.
Ces bactéries aérobies consomment les matières organiques afin de les transformer en matière minérale assimilable par les plantes. Dans ce système, les eaux usées sont donc dirigées vers une zone remplie d’espèces végétales soigneusement sélectionnées pour leur capacité d’absorber les polluants. Les bambous, les laîches et les roseaux sont les plus utilisées grâce à leur faculté épuratoire naturel. Dans ce système d’épuration naturel le recours à un décanteur lamellaire n’est pas nécessaire.
Processus de traitement
Tout comme dans les systèmes d’épuration classiques, les filtres utilisés dans les systèmes d’autoépuration effectuent le traitement des eaux usées en plusieurs étapes. En tout premier lieu, la phase de pré-traitement se fait via les graviers les racines de roseaux. Ces derniers retiennent les plus grosses particules en surface afin de les transformer en compost. Ensuite, la deuxième étape du processus ou le traitement des composés chimiques se fait dans des bassins contenant des substrats et des plantes.
Tous les polluants tels que les nitrates et les phosphates sont absorbés par ses plantes. Pour finir, on procède au traitement biologique pour transformer les dépôts accumulés au niveau des racines en éléments nutritifs pour les plantes. Non seulement écologique, la phytoépuration a l’avantage de réduire la pollution des eaux de surface et des nappes phréatiques. Par ailleurs, elle ne dégage aucune odeur et coûte moins chère qu’une fosse septique classique. On peut donc se passer d’un décanteur lamellaire dans ce cas, car tout est réalisé par les filtres. Grâce à cette technique, même les personnes habitant dans les zones reculées peuvent bénéficier d’un système d’épuration d’eaux usées.