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Décès de personnalités : les pronostiques pour 2018

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Connaissez-vous deathlist.net, ce site qui, chaque année, parie sur la mort des célébrités? Petit mot d’explication.

Deathlist.net est un site qui a été créé il y a maintenant plus de 30 ans et qui a pour vocation de prédire la mort des personnalités issus des mondes artistique, du show-business ou des affaires. En effet, le site recense une cinquantaine de célébrités qui devraient, selon ses pronostiques, décéder dans le courant de l’année. La liste mortuaire est rééditée chaque année même si, bien souvent, la moitié des « élus » provient de la liste de l’année précédente. De ce fait, des nominés tels que Kirk Douglas, acteur américain notoire, ont vu apparaître leur nom sur la deathlist plus d’une dizaine de fois.

Si vous êtes choqués par cette pratique, sachez que le site anglais n’est pas le seul a avoir cette pratique morbide. En effet, ranker.com tient également le même genre de liste. La seule différence réside dans le fait que les internautes sont invités à participer aux pronostiques et donc, à voter pour la personne qu’ils pensent voir disparaître durant l’année.

Si cette pratique vous semble malsaine ou immorale, sachez qu’elle n’est pas nouvelle. En effet, l’anticipation des décès ce fait dans nos sociétés depuis toujours.

Dans les médias

Les nécrologies écrites à l’avance sont une pratique courante dans la presse et les médias audiovisuels. En effet, pour ne pas être pris de court par le décès d’une célébrité, les journalistes rédigent ou réalisent des reportages à l’avance. De ce fait, lorsque le décès survient, ils peuvent réagir directement.

Prenons pour exemple le cas de Johnny Hallyday qui avait demeuré de longs mois à l’hôpital avant son décès. De nombreux médias s’étaient déjà préparer à l’éventualité et ont donc pu diffuser leurs hommages dans les meilleurs délais.

Face à la loi

Si des blagues telles que des fausses annonces de décès ou la gravure du nom d’une personne vivante sur une plaque funéraire peuvent faire beaucoup de tort au moral des personnes visées, ces pratiques ne sont pas pour autant interdites par la loi. En effet, la propagation de rumeur n’est pas une infraction au code pénal, d’autant plus qu’il est difficile de prouver l’intention de nuire.